Depuis 30 ans, l’association «Les Foulées sud monde» avait déjà orchestré 25 éditions dans le sud-ouest tunisien avec le même succès. La 26e aura plus de chance de réussir.
Ong Jmel, c’est pour les uns un point perdu entre la steppe désertique et les dépressions blanches de sel que sont «les chotts», et pour les autres, et plus particulièrement les cinéphiles, un plateau idéal où ont été produits de célèbres longs métrages dont «La guerre des étoiles». C’est dans ce lieu sublime du Sahara de Tozeur que la 26e édition des défis du Chott aura lieu du 27 au 29 de ce mois. Une manifestation multidisciplinaire, qui ne cesse de connaître un accroissement continu des participants.
Découvertes et dépaysement
C’est un événement organisé par l’association les Foulées du monde, et qui associe des valeurs sportives, de la culture et la découverte de nouveaux horizons. Depuis 30 ans, l’association «les foulées sud monde» avait déjà orchestré 25 éditions dans le sud-ouest tunisien avec le même succès. A cause du Covid, ce rendez-vous annuel, devenu incontournable sur l’agenda du tourisme saharien, s’est éclipsé au grand dam des adeptes du dépaysement.
Ce rassemblement, une des concentrations sportives les plus reconnues d’Afrique du Nord, se prépare à revenir dans le désert tunisien. Loin des tracas du monde de la compétition, on se retrouve à l’aise en plein désert par 40°. Un vrai régal qui redonne âme à une région, c’est aussi une véritable aubaine pour la promotion du tourisme saharien qui bat de l’aile depuis 2011. Une organisation conviviale et professionnelle, une équipe de bénévoles passionnés, épaulés par des prestataires locaux, afin de vivre une excursion sportive dans un cadre prestigieux.
L’équipe d’organisation multiplie les visites, en coordonnant avec les autorités locales, pour mettre les bouchées doubles, afin d’accueillir les participants. Frank Legault, membre du comité d’organisation d’Akileine sport, fait une mise au point des dernières retouches, avant le débarquement des visiteurs qui vont se régaler, en prenant aussi le temps de découvrir et d’associer culture et partage d’expérience. «Nous sommes fidèles à cette belle région depuis plus d’un quart de siècle, avec cette 26e édition, qui se caractérise par un nouveau parcours inédit, qui va permettre aux participants de découvrir la beauté de Tozeur, les dunes de sable et son désert ; le lac salé Chott el Gharsa. On a mis en place un encadrement à la pointe de ce qui se passe dans les grands événements à travers le monde. Nous sommes revenus trois fois en Tunisie, pour valider la partie hôtelière et le parcours préconisé, avec des possibilités de balades dans le canyon de Dguèche et les palmiers juchés sur les montagnes».
Tout est là, tout est prêt
L’édition de cette année s’annonce sous le signe d’une très belle reprise du tourisme saharien, et le renouveau de ce challenge permet d’expédier une belle carte postale de ces lieux au monde entier à travers la couverture médiatique et des participants des quatre coins du monde. Comme le souligne notre interviewé, «on attend une participation massive d’Européens, de Canadiens et de clubs sportifs tunisiens, surtout les joggers du club de Beni Khiar et Nabeul et de toute la république. On a eu beaucoup de demandes, pour revenir en Tunisie. L’organisation sera assurée par un team qui va débarquer prochainement à bord de 12 véhicules. Au niveau organisationnel, on saura être au top cette année, avec des médecins et des chronométreurs professionnels. Nous avions eu l’aval de la Garde nationale et du Croissant-Rouge tunisien. L’accueil touristique sera assuré par deux unités hôtelières de haut standing déjà réservées». Et de poursuivre, «pour la course, nous avons programmé cette année trois distances, 10, 20 et 40 km en trail, et un défi randonnée pour permettre la découverte de la beauté des lieux».
Pour cette nouvelle édition des Foulées du Chott Djérid, tous les ingrédients d’un grand événement sont garantis. Sensations et dépaysement réunis dans une ville bordée par l’une des plus grandes oasis de l’Afrique du Nord, et son lac salé qui se situe 15 m en dessous du niveau de la mer, dans une ambiance lunaire, qui a été le pied-à-terre de Georges Lucas, le réalisateur de la célèbre trilogie (Star wars).